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PostPosted: Thu Nov 22, 2007 7:58 pm
 


ca s'appelle généraliser. Je ne nie pas le phénomène, mais ça revient à dire que tous les Canadiens sont américanisés. Je ne crois pas que ça soit le cas. Vous ne partager pas une pensée unique, chaque individu as son identité propre, mais souvent la masse est mal représentée dans les médias qui recherche que le sensationalisme.

Je connais beaucoup d'acadien, mon voisin est acadien, il m'aime bien, je l'ame bien. Il vient chez moi a l'occasion et vice versa. Je ne te dis pas qu'il est mon best fried, mais une bonne connaissance. Je rie de son accent, il rie de la mienne (l'accent n'existe pas, elle n'est qu'une question de point de vue) comme je rie de l'accent des Français avec qui je parle a l'occasion et ils font de meme. sans méchanceté. Faut passer par dessus tout ça.

Au Québec (je ne peux pas parler pour ailleurs) notre langue est réellement en péril, on la défend, je trouve ça normal. Ca as pu rendre certaine personne agressive, la peur fait souvent ressortit les mauvais traits de caractère d'une personne et certaine personne ne prenne le sujet a coeur.


Je suis désolé si je communique avec vous en français, mais comme j'ai dit plus haut, mon anglais n'est vraiment pas bon.


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PostPosted: Mon Jul 26, 2010 6:36 am
 


D'Europe, du reste du monde... le Canada qu'est-ce ?
Un prolongement des Etats-Unis ? Deux peuples ?

S'il y a bien un trait caractéristique de ce pays, c'est celui de l'existence de deux langues.
Quel en est le ressenti ?
Prenons un peu de distance pour éviter tout débat passionné. L'exercice peut sembler difficile.

Quand on pense habiter une terre, de sa langue, de sa culture... on essaie de protéger ce que l'on a.
La question des colonies d'Afrique et d'Asie semble réglée. L'Ecosse, la Catalogne sur l'exemple du Québec construisent leur identité. La question du Tibet et des Territoires palestiniens nous parait sacrifiée à des intérêts plus grands... mais pour qui ?

Il semble facile de pointer du doigt la paille dans l'oeil du voisin... et de se faire donneur de leçons.

La loi 101 est discriminatoire mais pas dans le sens qu'on croit. Discriminer n'est qu'un synonyme de distinguer, discerner. Ainsi le Québec a voté, pour protéger la majorité de ses habitants (francophones pour l'occasion), des mesures de survivance.
Rien à voir donc avec les mesures discriminatoires antérieures faisant de l'Anglais, langue alors de la minorité, la seule officielle du Canada.
Ce ne sont là que des faits.

Didier Eribon écrivait à propos de Deleuze et Mille Plateaux...

Dans Mille Plateaux, en 1980, Deleuze et Guattari développent une théorie de la politique minoritaire. Majorité et minorité ne se définissent pas en termes quantitatifs, mais en termes de domination. (« La majorité suppose un état de domination, et non l’inverse. ») Cela veut dire que « majorité implique une constante, d’expression ou de contenu, comme un mètre étalon par rapport auquel elle s’évalue. Supposons que la constante ou l’étalon soit homme-blanc-mâle-adulte-habitant des villes-parlant une langue standard-européen-hétérosexuel. […] Il est évident que “l’homme” a la majorité, même s’il est moins nombreux que les moustiques, les enfants, les femmes, les Noirs, les paysans, les homosexuels, etc. » Mais être « minoritaire » n’est pas un état, c’est un devenir. La politique « minoritaire », celle qui fait advenir l’histoire, ne consiste donc pas à vouloir constituer une « minorité » comme un groupe, un état, un ensemble stable. Il s’agit de produire et reproduire du « devenir » minoritaire : « Il ne faut pas confondre “minoritaire” en tant que devenir ou processus, et “minorité” comme ensemble ou état. » Et le risque, pour les minoritaires, c’est précisément de se « reterritorialiser » ou de « se laisser reterritorialiser sur une minorité comme état ». C’est pourquoi Deleuze et Guattari peuvent écrire que « même les Noirs ont à devenir Noirs. Même les femmes ont à devenir femmes. Mêmes les juifs à devenir juifs »… Aussi le « devenir minoritaire » doit-il se comprendre comme une « ligne de fuite », qui ne tend pas à créer « un ensemble définissable par rapport à la majorité », mais à produire un mouvement qui peut affecter également ce dont le minoritaire s’écarte et dévie, et qui est lui-même entraîné et modifié par le devenir : « Une femme a à devenir femme, mais dans un devenir-femme de l’homme tout entier. Un juif devient juif, mais dans un devenir juif du non-juif. »

L'histoire contemporaine semble nous montrer que le Québec a suivi cette voie... en s'ouvrant plus que tout autre province, pays au monde, qu'en est-il des anglo-canadiens du ROC ?

L'avancement d'une société ne se mesure pas en termes de branchements internet, d'un rapport favorable aux investisseurs... Eteignons la télé et l'électricité et voyons qui sont nos voisins... Bonjour je m'appelle Chris !


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Posts: 929
PostPosted: Sat Nov 13, 2010 10:19 am
 


Pour répondre à la question originale, je suis francophone (d'adoption, non de naissance) qui habite l'Ontario depuis 18 mois, et bien d'avoir été farouchement fédéraliste avant de quitter le Québec, j'ai vu ma foi dans le fédéralisme actuel dégringoler pas mal depuis mon arrivée ici.

Je me rends compte enfin à quel point les deux sociétés sont distinctes l'une de l'autre, et aussi de la difficulté, voire l'impossibilité, de s'épanouir dans la langue de Molière au-delà des frontières de la Belle Province.

À la lumière de tout cela, je suis prêt à admettre que deux options réalistes s'ouvrent à nous. Soit le Canada redevient une fédération très décentralisée où les provinces jouissent d'une autonomie quasi complète, soit le Québec fait sécession et devient un pays indépendant.

Je concède au Canada, que je vois encore comme mon pays beaucoup plus que le Québec, le fait que je préfère de loin la première option. La raison pour laquelle les régionalismes canadiens n'arrêtent pas de s'affronter est parce que nous avons abandonné nos principes fondateurs. Le Canada devrait être plus une confédération qu'une fédération. Nous devons mettre fin à la péréquation et toute la solidarité interprovinciale forcée qui positionne, par exemple, l'Alberta contre le Québec contre les provinces maritimes, etc. Si on se bat, c'est surtout à cause de l'argent. Si chaque province s'occupait de ses affaires en fonction de ses propres moyens, nous ne nous chamaillerions quasiment plus.

Mais je doute fort que cela se produise de mon vivant, et je crois plutôt que nous sommes plus près de voir se produire l'une des deux éventualités suivantes : le statu quo ou la sécession. C'est la triste vérité. Je préférerais ne pas choisir entre le Québec et le Canada.


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